Bien que ces sujets soient en général tabous à
Hollywood et dans l'industrie du film certains réalisateurs(trices) ont
malgré tout dépassé la censure des codes en vigueur pour réaliser des films
depuis déjà un moment afin de dénoncer ces pratiques, permettre l'expression de la
vision de la victime... Beaucoup relevant du genre Horreur & épouvante ou
thriller, dont certains pouvant certainement activer des mémoires enfouies pour
des victimes d'abus, je n'en recommanderai la vision qu'aux plus acharné(e)s
parmi ceux et celles qui sont en mesure d'aider des victimes, à savoir les
assos, les parents de victimes, les thérapeutes et les personnes qui veulent aller au fond de cette sombre
thématique...
D'autres sont de véritables odes à la pédophilie, dont beaucoup furent tournés
dans les années post libération sexuelle, nous démontrant que ce fléau ne date pas d'hier :
1. "M le Maudit", drame de Fritz Lang,
sorti en 1931.
Premier film abordant le sujet dans l'histoire du
cinéma, le film est librement inspiré d'une série de meurtres par le Vampire de
Düsseldorf, nom donné au plus célèbre serial killer d'Allemagne, responsable
selon lui-même de 80 meurtres (souvent à caractère sexuels et cannibales,
notamment sur des enfants) qui a sévit jusqu'en 1931, année de son
arrestation. Il sera guillotiné en 1931 à Cologne. Le film est un classique.
2. Dès le début des années soixante, Juan Bunuel
nous livre plusieurs films dont le propos pédophile est dénoncé de bien étrange
manière, comme "La jeune fille", sorti en 1960, dont voici le synopsis :
"Aux États-Unis dans le Sud profond, un
musicien de jazz noir est en fuite après avoir été faussement accusé de viol par
une femme blanche. Pour éviter le lynchage, il vole un canot et parvient sur
une petite île habitée par un garde-chasse, Miller et par Evvie, une jolie et
très jeune adolescente, qui vient de perdre son grand-père. Miller est un blanc
raciste qui convoite la jeune fille qu'il a sous sa garde et va finir par
abuser d'elle. Lorsqu'il apprend que Traver est recherché pour viol, il s'empare
de lui et l'attache à un poteau. Arrive alors un pasteur qui doit ramener Evvie
dans un foyer d'accueil. Il découvre la situation et, convaincu de l'innocence
de Traver, fait une proposition au garde-chasse : il oubliera l'abus
sexuel si Miller libère Traver. Miller accepte et évoque un possible mariage
avec Evvy." L'horreur du racisme versus l'horreur de la
pédophilie : C'est cette dernière qui sera choisie, malheureusement pour la
toute jeune fille.
3. En 1961, "Viridiana" qui dénonce
l'inceste intrafamilial apparemment courant dans la haute bourgeoisie espagnole
: "Viridiana va bientôt prononcer ses vœux et
s'enfermer dans un couvent. Elle vient une dernière fois saluer son oncle,
riche bourgeois. Il tente de la séduire et insiste pour l'épouser. Elle refuse,
horrifiée. Rongé par le remords, il se donne la mort. Héritière du domaine avec
son cousin, Viridiana renonce au cloître et décide de consacrer sa vie et sa
propriété aux pauvres. Un soir de fête, les gens qu'elle a aidés se saoulent,
pillent la maison et essaient de violer leur bienfaitrice. Sauvée par son
cousin, elle cède à ses charmes et accepte à la fin de s'installer avec lui et
la servante dans un ménage à trois." Le film gagna la Palme d'Or à Cannes.
Plus tard, il réalisera "Le journal d'une
femme de chambre" en 1964 & "Tristana", sorti
en 1970, allant toujours plus loin dans la dénonciation de l'aspect glauque et horrifique de la pédophilie et de l'inceste (les deux sont décrit
plus bas en détail).
4. "Lolita", drame de Stanley
Kubrick, 1962. Un classique aussi, tiré du livre de Nabokov.
Kubrick déjà très
lié aux élites de son époque tente de dénoncer en filigrane la réalité de la
pédocriminalité et des réseaux de trafics d'enfants. Voici le synopsis :
"Le personnage principal, un monsieur
"bien sous tout rapport" semble tomber dans un piège tendu par un
réseau de prostitution infantile, la mère de Lolita étant
particulièrement "aveugle" face aux émois du monsieur face à sa très jeune
fille qui se trémousse en bikini devant lui, allant l'installer d'ailleurs dans
sa maison, sans se soucier le moins du monde de l'attitude hyper-sexualisée de sa fille (dénotant
qu'elle a déjà été victime d'abus sexuels).
La présence récurrente du personnage trouble
qu'incarne Peter Sellers, "ami" de la jeune fille à un âge qui le
rend bien improbable, notamment après la mort de la mère et la fuite du
prédateur avec sa proie qui ne sait toujours rien à ce drame, son monologue
empli de sous entendu sur les rapports du prédateur et de la jeune fille de 13
ans qui partagent la même chambre sont des indices.
Le film finit d'ailleurs avec le
meurtre de Peter Sellers par le "gogo" : La fin très ambiguë de ce film s'explique donc par
le fait que ce "monsieur" s'est certainement fait prendre au piège
par ce réseau, représenté par le personnage de Peter Sellers et
l'énigmatique femme qui l'accompagne souvent, lorsqu'il vient pour le tuer et que l'autre ne se défend même pas (représentation de la lâcheté coupable
du pervers sexuel).
Ce film très controversé à son époque lancera
l'expression qui déterminera ensuite toutes ces jeunes filles hyper-sexuées qui
deviendront un modèle de référence pour toutes les petites filles actuellement.
C'est le syndrome de la mini miss, et des membres du Club de Mickey (Christina
Aguilera, Britney Spears, Miley Cyrus...) qui de gentilles petites filles
modèles se transforment en salopes en un temps record systématiquement.
Lolita "bénéficiera" d'un remake très
clairement pro-pédo de Adrian Lyne avec Jeremy Irons (lui même pro-pédo) en
1997.
5. "Le journal d'une femme de chambre",
un film de Luis Buñuel qui parle ouvertement de pédocriminalité, sorti en 1964, avec Jeanne Moreau dans le rôle principal, et dont voici le synopsis :
"Dans les années 30, Célestine (Jeanne
Moreau), une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au
service d'une famille de notables résidant dans leur vaste domaine provincial.
Malgré sa répugnance, Célestine est contrainte de côtoyer Joseph, le
palefrenier de ses patrons, un rustre aux tendances sadiques, raciste et
activiste d'extrême droite. Celui-ci a d'ailleurs des vues sur elle. Claire, une petite fille pour laquelle Célestine
s'est prise d'affection, est retrouvée violée et assassinée. Célestine est
persuadée de la culpabilité de Joseph et feint d'accepter de devenir sa femme
pour obtenir ses aveux. Devant son mutisme, elle fabrique de faux indices pour
le confondre, tout cela en pure perte, puisqu'il sera finalement innocenté et
partira ouvrir son bistro avec une autre femme"...L'impunité du tueur
pédophile semble déjà acquise dans l'esprit du réalisateur qui réitérera son
intérêt pour l'inceste dans "Tristana", avec Catherine
Deneuve dans le rôle de l'orpheline.
6. "Les Risques du métier",
réalisé par André Cayatte, sorti en 1967. Premier film français de propagande pro-pédo : Il traite le sujet de l'accusation
"injuste" de pédophilie en utilisant un acteur particulièrement apprécié
du public à cette époque, auquel il sera facile de s'identifier : Jacques Brel.
En voici le synopsis :
"Dans un village de Normandie, une jeune élève
(de 10-12 ans environ) accuse son instituteur (le sympathique Jacques Brel)
d'avoir tenté de la violer. C'est un coup de tonnerre (qui provoquera à Jacques
Brel de suer plus que d'habitude) : Au cours de l'enquête, une autre petite fille
avoue qu'elle a eu des relations sexuelles avec l'instituteur, puis une
troisième prétend à son tour qu'il se montrait entreprenant avec elle. Ce
dernier se retrouve accusé de pédophilie et subit l'opprobre des villageois...
Jusqu'à ce que les petites filles avouent que c'était un "coup monté"
pour se venger d'avoir eu une mauvaise note !!! ".... Que dire à part que dans le genre excuse à deux
balles pour décrédibiliser la parole des enfants, et ce bien avant Outreau,
on ne fait pas mieux : Rappelons-nous que l'affaire des "Ballets
roses" avait défrayé la chronique seulement 7 ans avant et impliquait
au moins un membre haut placé de l’État français.
7. "Rosemary's Baby", thriller
fantastique réalisé en 1968 par Roman Polanski (par ailleurs accusé de
viol et sodomie sur une jeune fille de 13 ans ; jugé et condamné aux États
Unis mais jamais incarcéré car sous la protection de l'intelligentsia, la
justice et l’État français), dont voici le synopsis :
La jeune Mia Farrow (Mariée à l'époque à Frank
Sinatra, de près de 30 ans son ainé) y interprète une jeune femme victime d'une
secte de sorciers adorateurs de Satan qui fait d'elle la mère de l’Antéchrist
lors d'un rituel de messe noire où elle est violée par Satan lui-même (incarné
selon la légende par Anton Lavey, le créateur de l’église de Satan basée en
Californie, dont Sharon Tate et Charles Manson faisaient partis. Ndlr).
On notera que Polanski au faîte de sa gloire sera
ébranlé par un drame dans sa vie privée moins d'un après la sortie de ce film
particulièrement dérangeant: Alors qu'il est en préparation d'un film au
Royaume-Uni, sa femme Sharon Tate, enceinte de huit
mois, trois de leurs amis proches, et un ami du jeune gardien de la propriété
sont assassinés dans la demeure du couple à Los Angeles par des adeptes de
Charles Manson, gourou d'une secte appelée "la Famille", qu'il poussera
au crime.
Il y a encore des controverses sur les causes véritables de ce drame,
qui aura mit un point final à la période Hippie (...et au passage au
militantisme pacifiste auquel il était assimilé, ndlr).
Ce film culte d'épouvante lance la mode des
thrillers sataniques (L'Exorciste, La Malédiction…) et se voit reconnu par la
critique comme l'un des grands chefs-d'œuvre du cinéma fantastique.
8. "Les Damnés", drame
franco-Italien sorti en 1969, réalisé par Luschino Visconti, dont voici le synopsis
particulièrement édifiant et glauquissime :
C'est la chronique d'une famille de noblesse
allemande (présentée comme celle des Krupp, industriels de la sidérurgie dans
la Ruhr), qui plonge dans la décadence après la prise du pouvoir par les Nazis
en 1933 : Helmut Berger y joue le fils de la famille (travesti en
Marlène Dietrich en pleine fête familiale, tripotant sa nièce d'une dizaine
d'années sous la table du dîner sans la moindre réaction de la famille), qui
après avoir violé une petite juive et provoqué son suicide par pendaison,
devient nazi se lavant ainsi de toutes charges, mais viole aussi sa propre
mère qui se suicide aussi après être devenue folle, propulsant ce film vers
des sommets de perversion très proches de la réalité de nos élites.
Un film terrible psychologiquement car sans aucune
notion de morale, même si les codes de censure de l'époque ne lui permettaient pas
de montrer graphiquement le pire.
9. Bunuel flirte de nouveau avec le glauque le plus
sordide avec la sortie en 1970 de "Tristana", qui porte bien son nom.
Son synopsis :
"L’action se déroule à Tolède. À la mort de
ses parents, Tristana, jeune adolescente, est recueillie par son oncle. Il la
séduit et elle devient sa maîtresse de l’âge de 18 à 21 ans bien qu’il l'ait
considérée comme sa fille... Elle rencontre enfin un jeune peintre dont elle tombe
amoureuse et finit par quitter Tolède pour vivre avec lui à Madrid. Deux ans
plus tard, atteinte d’une tumeur au genou, elle doit être amputée d’une jambe.
Aigrie, elle refuse d’épouser le jeune homme et retourne vivre avec son oncle
qu’elle épouse. Ce dernier tombe malade et, victime d’une crise nocturne, il
appelle Tristana à l’aide. Elle feint de téléphoner au docteur avant d’ouvrir
la fenêtre alors qu’il neige, pour accélérer sa mort."
10. "Mort à Venise" encore réalisé par Luschino
Visconti, sorti en 1971 est un film sur les désirs éphèbophiles d'un homme en
fin de vie pour un jeune garçon d'une quinzaine d'années maximum. Son aspect sombrement
poétique et "Arty" en fait une très bonne propagande pro-pédo, et
un film culte. En voici le synopsis :
"L'action se déroule en 1911 à Venise. Dans l'hôtel
de luxe où il loge, Kirk Bogarde, jouant un vieux compositeur en
villégiature, est troublé par un jeune adolescent androgyne, Tadzio, qui
incarne l'idéal de beauté auquel il a désespérément tenté de donner expression
dans ses créations. Le garçon ayant prit conscience de sa fascination, un jeu
de séduction silencieuse s'établit entre lui et l'artiste. Alors que la
ville est en proie à une épidémie de choléra, l'homme, au lieu de fuir,
s'enfonce dans la déchéance et l'illusion de sa séduction jusqu'à sa mort."
11. La même année, Louis Malle va nous sortir un
film promotionnant clairement l'inceste mère-fils avec "Le souffle au
coeur", dont je vous cite ces quelques lignes édifiantes quant au
propos:
"À sa sortie, ce film a suscité une grande
polémique à cause de la relation incestueuse entre Laurent et sa mère, ainsi
que les relations équivoques avec ses frères et un de ses jeunes copains...
L'inceste n'est nullement condamné dans la narration, il s'instaure doucement,
au fil des évènements et n'aboutit à aucun jugement moral, ce qui est une
constante dans le cinéma de Louis Malle. L'inceste est ici le fruit d'un
marivaudage aux allures innocentes... La mère trompe allègrement son mari, avec
l'approbation tardive de son fils cadet Laurent ; celui-ci se masturbe
régulièrement dans sa chambre, parfois aussi avec son frère aîné qui l'emmène
se faire dépuceler par une prostituée... Quant au prêtre de l'école de garçons
fréquentée par Laurent, à la solide réputation de pédéraste, il est à
deux doigts de séduire le garçon après qu'il lui aie confessé ses péchés."
12. Sur "Prime Cut" (Alias "Carnage"
en français), réalisé par Michael Ritchie aux US en 1972, les infos restent
vagues et très modérées par rapport à la réalité exposée à l'écran. On
comprend vite en regardant le film: C'est un véritable petit bijou dans le sens
où, malgré un scénario basique sombrant dans le loufoque en fin de film, il
décrit plutôt bien ce que des victimes de trafics d'humains ont vécu à l'époque
(et probablement toujours maintenant) : Le film fait très fort dès les
premières images en montrant le "traitement" réservé aux ennemis de
ce réseau, dont un finit littéralement en
saucisse destinée à des clients très "spéciaux": Le ton est donné...
Plus tard le "héro" du film, qui n'est en réalité qu'un homme de main
(quoique puissant puisque ayant lui-même des hommes sous ses ordres)
d'une mafia non déterminée, se retrouve dans la même ferme où le trafiquant
de viande humaine (joué par Gene Hackman) vend aux enchères des
jeunes filles nues droguées de 14 à 16 ans, parquées comme des vaches, parmi lesquelles
Poppy (jouée par Sissy Spacek) qu'il décidera soudainement de
sauver sans explication à son geste, tout ça pour l'emmener dans un hôtel
entièrement nue, et l'habiller avec des vêtements plus que révélateurs (ce
qui implique qu'elle n'a fait que passer d'un réseau à un autre). Ce qui est particulièrement troublant dans ce film
est le fait qu'elle mentionne l'orphelinat dans lequel elle habitait avant
d'être vendue, comme d'un lieu d'élevage pour "faire plaisir à des
messieurs" depuis sa petite enfance, et que lorsqu'elle se réveille à
l’hôtel, elle semble agir comme une enfant en très bas âge, totalement en
transe, ne réalisant même pas qu'elle se promène ensuite presque nue au milieu
des autres locataires de l'hôtel : De là à faire les liens avec le projet
Monarch dénoncé par de multiples victimes d'esclavage sexuel sur des bases de contrôle
mental, il n'y a qu'un pas.
La référence a un réseau se précise lorsqu'à la fin
du film, des criminels tirent ouvertement sur Poppy et son
"sauveur" face à une foule de fermiers, qui ne réagissent pas le
moindre du monde et continuent de se marrer : On imagine bien qu'il y a
d'autres acheteurs pour ce "bétail" très spécial...
Que je sache, ça reste la fiction la plus proche de
ces témoignages,qui apparaitront plus de 25 ans plus tard et confirmeront
le trafic, l'exploitation sexuelle et la programmation mentale de milliers
d'américain/es au travers de réseaux, avec la participation active du
gouvernement américain, de la Nasa, de l'Armée et des services secrets américains et de Disneyworld.
Lire les témoignages de Bryce Taylor* et **Svali sur MKpolis & "L'Amérique
en pleine transe-formation" de Cathy O'Brian, traduit en français.
(*http://mk-polis2.eklablog.com/brice-taylor-p635449, **http://mk-polis2.eklablog.com/temoignage-de-svali-p634553
)
13. "Salo ou les 120 jours de Sodome"
(Alias "Salò o le 120 giornate di Sodoma") est un film italien
réalisé par Pier Paolo Pasolini (sorti en1976). Dernier film du cinéaste,
assassiné dans des circonstances aussi décadentes que mystérieuses par un de ses
amants quelques mois avant sa sortie...
C'est une libre adaptation de l'œuvre du marquis de
Sade (dont le terme sadisme est tiré) et des événements qui se sont déroulés
dans la ville de Salò, au nord de l'Italie à la fin de la Seconde Guerre
mondiale lorsque Mussolini y est installé par les nazis et y fonde une
république fasciste fantoche ; avec pour protagonistes principaux des notables et leurs jeunes esclaves kidnappés, à qui ils font vivre les pires outrages et tortures jusqu'à leur sacrifice final. ...Ce qui nous ramène à tant de témoignages
de victimes d'abus rituels sataniques. Ce film à la violence insoutenable
traite avant tout du pouvoir absolu. Pasolini dit avoir traité de l’argent qui
peut tout et du pouvoir nouveau d’après guerre, le consumérisme, qui efface
toutes les cultures et toutes les valeurs en les marchandant. Y compris les
valeurs humaines et la valeur de l’humain.
C'est son film le plus sombre. Il
dénonce les horreurs de la société bourgeoise : La sexualité devient une
simple marchandise à consommer, sans égard pour la dignité humaine. Le film a
fait scandale lors de sa sortie. Il a été interdit ou censuré dans de nombreux
pays pendant plusieurs années, y compris en Italie. Personnellement je le déconseillerai
à presque tout le monde, le film étant
tellement graphique qu'il ne laisse rien à l'imagination.
14. La même année sort un film réalisé par Nicolas
Gessner, "La Petite Fille au bout du chemin", dont voici le synopsis : " Un
sadique pédophile poursuit de ses assiduités une adolescente de 13 ans
(certes très mature pour son âge) incarnée par Jodie Foster, dont le père écrivain a
disparu, la laissant seule dans sa grande maison à tout gérer. Elle finira par
le tuer après un jeu de séduction sado-masochiste qui ressemble à s'y méprendre à la relation
qu'entretient un programmeur (handler) avec sa victime dans le cadre du projet
Monarch. Tout au long du film, un policier incarné par Mort Shuman passe la
voir sans se soucier de la voir seule face à ce prédateur ni sans lui
accorder la moindre aide, impliquant une protection du pédophile, voir d'un réseau, par la
police.
Jodie Foster, enfant star
à Hollywood paradis des pédophiles selon de nombreuses stars,
jouera la même année dans « Taxi Driver », un drame psychologique
américain de 1976 réalisé par Martin Scorsese, où
elle incarne cette fois une enfant prostituée avec tellement de réalisme
qu'elle en a reçu un oscar à son jeune âge.
Les années 70 & 80 semblent avoir été une
période rêvée pour les pédos et certains réalisateurs s'en sont donné à cœur joie de foutre en l'air tous les codes de valeurs sexuelles y compris bien
sûr la pédophilie et l'inceste, illustrés ici par ces quelques films, tous
français :
Affiche de l'original, signé Wolinsky, dessinateur pour
Charlie
15. "Un moment d'égarement" de
Claude Berri, sorti en 1977, avec Jean Pierre Marielle dans le rôle du pauvre
papa séduit par la jeune fille de 17 ans de son meilleur ami (interprétée
par... Agnès Soral, "révélée" par ce film à 16 ans à peine), qui en
inspirera plusieurs remakes, tellement le sujet est un cadeau pour les
pédos : Lors de vacances, deux divorcés amènent leur filles respectives jusqu'à ce
qu'un "moment d'égarement" entraine l'un des deux a se taper la fille de
l'autre ! ...Le "pauvre gars" aura évidemment été séduit par la fille
"délurée" de l'autre, et tout le film parle de ses scrupules à
révéler à son pote qu'il est bien le salaud qui a couché avec sa fille, sauvant
ainsi la réputation de tous ceux qui s'en inspireraient puisqu'elle était
"consentante"...
Les deux autres remakes sont "Blame it on
Rio" (Alias "La faute à Rio" de Stanley Donen, avec
Michael Caine dans le rôle du papa séduit par la jeune fille sexy), et son
éponyme, sorti l'an dernier.
Il est à noter que le récent remake français, avec
dans le rôle du père "fauteur" un Vincent Cassel de 48 ans, qui entre
"Le Moine", "Sheitan" et ce film accumule
les rôles pédophiles et incestueux, n'hésite pas à jouer des rôles sulfureux comme "Gauguin", un
satyre ou l'ami de Jeanne d'Arc, Gilles de Rais, accusé (et brûlé sur la
place publique) pour avoir violé et assassiné des centaines d'enfants. Le
film, malgré la pauvreté du scenario, reste un sujet très à la mode qui en
enflamme plus d'un dans les médias :
http://www.telerama.fr/cinema/marielle-ou-cassel-ce-qui-separe-un-moment-d-egarement-de-son-remake-sorti-mercredi,128517.php
16. "Préparez vos mouchoirs", un
film de Bertrand Blier de 1978 dont voilà le synopsis :
"Raoul (Gérard Depardieu) a tout essayé pour effacer
l'éternel air triste affiché par son épouse, Solange (Carole Laure). En vain.
Il se dit alors que seul l'amour peut lui redonner le sourire et décide de
faire cadeau de la jeune femme à un inconnu, rencontré dans un restaurant. Une
fois remis de sa surprise, Stéphane (Patrick Dewaere), professeur d'éducation
physique dans un petit collège du Nord, finit par accepter ce singulier
"cadeau". Mais il doit bientôt se rendre à l'évidence : Solange ne se
déride pas plus en sa compagnie qu'avec son mari... Lors d'une colonie de
vacances où Raoul et Stéphane sont moniteurs, Solange rencontre un surdoué de 13
ans dont elle tombe amoureuse. Lui seul réussit à lui redonner le sourire
(en la baisant bien sûr, ndlr). Elle tombe enceinte de lui, puis décide d'habiter chez
lui (sans que les parents, totalement absents du film, n'y trouvent à redire). Raoul et Stéphane, conscients de leur échec, partent pour de bon..."
16. Puis"Beau-père" un autre film
réalisé par Bertrand Blier en 1981, dont voilà le synopsis :
Après la mort de sa mère, Marion, 14 ans,
doit choisir entre vivre avec son père, un homme aux tendances alcooliques dépassé par la situation, ou son beau-père, personnage affectueux qui l'élève
depuis des années et pour qui elle a des désirs sexuels... Évidemment elle
choisira le beau-père qui "sombrera dans les bras de la jeune fille
malgré ses scrupules".
Après "Lolita", "Un moment d'égarement" et "Le souffle au coeur", encore une autre tentative de faire passer
la victime comme l'instigatrice de ses propres abus... A vomir.
On constatera d'ailleurs que comme pour "Le souffle au
coeur", la logistique pédophile française aura d'abord promotionné la
pédophilie avec un garçon et une femme, avant de passer à un homme et sa
belle-fille, car dans l'imaginaire populaire, un garçon déniaisé par une femme,
c'est trop "hot", alors que ça reste de la pédophilie, et donc un
crime.
Il ne sera pas le seul :
17. "La petite" de Louis Malle
(encore un français), sorti en 1978, avec Brooke Shield (autre enfant star). Film très controversé à sa sortie dont voici le synopsis
:
"En 1917 dans un bordel de la
Nouvelle-Orléans, Violette, 12 ans, assiste à l'accouchement de sa mère,
Hattie, mettant au monde un petit frère. Régulièrement, un photographe vient
prendre des clichés des pensionnaires, dont Violette qui est jalouse lorsqu'il
s'occupe de sa mère et des autres filles. Un jour, la virginité de la fillette
est mise aux enchères. Malgré le fait qu'elle soit affreusement violée, cette
dernière se conforme aux règles de la "maison" et se vend aussi, mais après la
fermeture officielle de l'établissement, elle s'installe avec le photographe tombé
amoureux d'elle."
Le film a provoqué une telle controverse aux US que
la mère de Brooke Shield, alors âgée de 12 ans, a du assurer les médias de la
virginité de sa fille après le film. Il est vrai qu'on peut se poser des
questions en voyant les photos promotionnelles du film en question, où elle apparait entièrement nue à 10 ans seulement, y compris dans Playboy, qui a toujours promotionné la pédophilie...
Le film contribue à un combat pour la révision du procès de l'affaire, et
contre la peine de mort.
Le film sera autorisé par la commission de contrôle
malgré la demande de la famille de la victime en 1974. En voici le synopsis :
"Dans la matinée du 3 juin, Elisa Garcia, âgée
de 8 ans, disparait de la cité Sainte-Agnès en compagnie d'un inconnu.
Selon José, le frère d'Elisa âgé de 6 ans, l'homme était brun, vêtu d'un
pull-over rouge et conduisait une Simca 1100 de couleur grise. A 20 kilomètres
de Marseille, au croisement de La Pomme, un inconnu prend la fuite au volant de
son coupé Peugeot 304 gris après avoir grillé le stop et percuté une
voiture. Elisa reste introuvable. Le 5 juin, le corps d'une fillette est
retrouvé sans vie près du croisement de la Pomme. Le conducteur du coupé est
finalement identifié : il s'agit de Christian Ranucci, un représentant de
commerce de 20 ans habitant à Nice.
La fillette est formellement identifiée par
le père d'Elisa. Dans la galerie de la voiture où Ranucci s'est embourbé, la police
retrouve un pull-over rouge. Christian Ranucci est arrêté. Cependant, le petit
José ne le reconnaît pas comme étant le ravisseur..."
Quoique ce film ait largement contribué à innocenter et donc victimiser Robin Renucci post-mortem, les éléments du dossier
tendent à prouver qu'il était bien l'auteur de ces crimes : Viol et
meurtre. Il y aurait eu aussi des éléments parlant de son implication dans un
réseau de prostitution infantile. Ces implications ont été ignorées suite au
livre et au film à grand succès qui en a suivi.
Cinq ans après François
Miterrand abolissait la peine de mort.
Un lien qui permet de poser quelques questions sur
cette "erreur judiciaire" aussi grosse qu'Outreau: http://forums.france2.fr/france2/Non-elucide/christian-ranucci-sujet_205_1.htm
Heureusement d'autres se chargent de dénoncer là ou
d'autres encensent :
19. "Hardcore", un film américain de
Paul Schrader sorti 1979 sur le monde sordide de la pornographie et toutes
ses dérives y compris les snuff-movies (films de morts réelles), dont voici le
synopsis : "Un père de famille du Middlewest dont la
fille a fugué avec son petit copain lors d'une sortie scolaire, la cherche
jusqu'aux bas-fonds des réseaux de productions pornographiques,
allant jusqu'aux snuffs, pour la sauver."
Un film terrifiant pour les parents, mais qui a le
mérite de parler des dérives odieuses du monde de la pornographie et de l'exploitation des mineurs.
20. "La Femme flic", un film
réalisé par Yves Boisset en 1980. Un film très sombre qui a le mérite de rester
réaliste. Son synopsis :
"Corinne Levasseur (Miou-Miou), inspecteur de
police, est mutée dans le nord de la France. Là, elle découvre un réseau de
prostitution enfantine dans lequel sont impliquées des personnalités influentes
de la région, dont celui qui dirige l'usine qui emploie et loge les parents
de ces enfants abusés (dont certains sont tués, d'où son enquête après un premier
meurtre d'enfant). Malgré tous ses efforts et une enquête qui lui confirme
la réalité d'un réseau, elle ne pourra rien faire dû à l'importance politique
des accusés."
Ce film reste à mon sens le plus représentatif de
la réalité des protections de haut niveau des réseaux de prostitution pédophiles.
21. "Videodrome", réalisé par
David Cronenberg et sorti en 1983.
Malgré le précédent de "Hardcore",
ce film reste le plus dérangeant sur le sujet des snuff-movies et du
torture-porn (le premier restant évasif), le protagoniste principal (James
Wood) se retrouvant à torturer "malgré lui" son amante (Deborah
Harry, qu'on aura vue durant les "Spirit Cookings" de Marina Abramovic, voir mon article sur le Pizzagate), qui plus tard
dans le film se sacrifie en allant de son plein gré
se faire torturer sur la télé réalité qui diffuse ces horreurs... Il finira par se suicider après maintes hallucinations plus gore les unes que les autres.
Le fait que la
chaine soit au milieu des États Unis et non ailleurs fait penser que
l'auteur ait eu connaissance des réseaux de trafics d'humains en Amérique.
Propagande ou dénonciation ? Vu l'aspect trouble du film, la question
reste en suspend toujours à l'heure actuelle.
22. "Something about Amelia" est un téléfilm réalisé par Randa Haines sur le sujet tabou de l'inceste, chose suffisamment
rare à la télé pour être mentionnée, qui décrit
assez bien les réactions de déni de la famille proche, à la dénonciation par la
fille de l'incestueux père, joué par Ted Danson : Celui-ci joue le rôle du
mari aimant de Glenn Close, et père de la jeune Roxanne. Sa mère ne comprend
pas pourquoi elle est en dépression, et après une réunion chez son conseiller
scolaire la vérité éclate : Son père la viole. La mère furieuse refuse ces
allégations qui s'avèrent malheureusement vraie. Willian Hanley, le scénariste
s'est malgré tout bien gardé de décrire le personnage du père comme un monstre
malgré la monstruosité de ses actes. Le but avoué de ce film est de montrer que
l'inceste n'a pas seulement lieu dans des familles de milieu modeste mais qu'il
pouvait aussi frapper dans des milieux bien plus aisés (alors qu'en tant que
militante anti-pédo, il est clair pour moi que plus le milieu est aisé, plus il est
susceptible d'y abriter ce genre de comportements déviants d'ailleurs).
Mais
revenons à la propagande pro-pédo :
23. "Noce blanche" réalisé par
Jean-Claude Brisseau en 1989, avec Vanessa Paradis (16
ans au moment du tournage). Dont voici le synopsis qui reprend le mythe
pro-pédo de la jeune fille séduisant le pauvre quinquagénaire innocent :
"Mathilde Tessier, jeune fille difficile et
marginale de 17 ans, tombe amoureuse de son professeur de philosophie, joué par Bruno Cremer. Ce dernier, qui croit aux capacités intellectuelles de
la jeune fille, va se démener pour l'aider (notamment en couchant avec (sic)).
Pendant que Mathilde progresse, leur "histoire d'amour" (il a
environ 50 ans) se tisse et l'éloigne peu à peu de sa femme et de son métier." En gros je résume : Il perd tout à cause de cette
petite salope qui le harcèle sexuellement :
On croit rêver !...
Par ailleurs,
Vanessa Paradis, mise en avant dès ses 14 ans (Joe le taxi) pour promotionner la
sexualisation précoce des enfants paiera les frais de cette propagande en étant
une des enfants star les plus détestées de l'hexagone... Elle s'en
"consolera" plus tard en épousant Johnny
Depp.
David Hamilton nous habituera à exposer le corps de
"jeunes filles en fleurs" dès 1971, d'abord par ses photographies
puis ses films, le plus connu étant "Bilitis", mettant en
scène une ado de 17 ans et ses premiers expériences sexuelles notamment
saphiques, mais aussi envers un photographe, dont il est clairement inspiré, le
tout dans des tons pastels édulcorés ; puis "Tendres cousines" en
1980 (qui fut interdit au moins de 13 ans car inspiré de Guillaume Apollinaire) ;
et "Premiers désirs" mettant en scène en 1983 une toute jeune
Emmanuelle Béart, la lançant (nue) dans le monde du
cinéma…
Ce que montrait Hamilton c'était la découverte du plaisir par les
adolescentes, quasiment toujours en contact avec des adultes (comme dans "Laura,
les ombres de l'été" sorti en 1976, où une petite fille est l'objet des fantasmes d'un sculpteur aveugle, qui doit la caresser entièrement pour la représenter). Ça n'a pas choqué grand monde à
l'époque car la montée du porno présent partout dans toutes les salles de
ciné à partir des années 75 faisait que ce type de films restait plutôt
"soft" … Jusqu'aux années 90 où le porno est retourné dans les salles
obscures et l'âge de ses modèles baissant drastiquement, ses dernières
photos (il n'a plus fait de film) moins édulcorées, furent dénoncées comme
pédophiles par des associations chrétiennes américaines : On y voit de très
jeunes filles entièrement nues.
Il aura en tout cas contribué largement à démocratiser
l'idée de sexualisation de très jeunes filles dans l'esprit du public, et son suicide suite à la dénonciation pour viol de Flavie Flament à 13 ans, suivie d'autres pour les mêmes crimes, nous prouve que les soupçons de pédophilie à son égard étaient une réalité.
Note de l'auteure : Je
décide de m'arrêter à 1990, car après la liste devient trop longue...
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